3. Résistance face aux pressions américaines
Pascal Canfin : “Dans les réunions de négociations avec les entreprises, il y a aussi des représentants d’entreprises américaines qui disent tout simplement : ‘L’administration Trump considère que ça n’est pas assez’. Moi, je considère que je n’ai pas été élu par l’administration Trump, donc évidemment, je défends l’intérêt des entreprises européennes.”
4. Paradoxe : les entreprises US adoptent la CSRD malgré Trump
Julien Denormandie : “On a de plus en plus de clients américains. Ce qui veut dire qu’en dépit de ce qui peut se passer d’un point de vue administration et politique Trump, on a de plus en plus d’entreprises américaines qui se disent : ‘Il nous faut absolument nous conformer avec la CSRD’. Il y a cette dichotomie entre ce qu’on peut percevoir de l’administration Trump, le débat politique, et ce que font les entreprises.”
5. Vision européenne : simplification tactique, ambition stratégique
Pascal Canfin : “Gardons le sujet de la simplification comme un moyen, mais pas comme un projet politique. Il faut surtout se battre pour un saut fédéral européen, un saut qualitatif européen dans des domaines que nous n’avons pas encore intégrés.”
Julien Denormandie : “La CSRD me paraît être l’une des réglementations les plus intelligentes du niveau européen. […] On peut rendre cette réglementation utile. Le sens de l’histoire, c’est de mettre en exergue la valeur extrafinancière des entreprises. On doit remettre l’utilité au centre de tout.”